dimanche 4 juillet 2010

http://www.physorg.com/news197185880.html


Robots get an artificial skin

July 1, 2010Robots get an artificial skin
Pressure sensitive flooring detects people and slows or stops the robot’s movement. (© Fraunhofer)
Robots are breaking barriers: Long banished behind steel barriers, they are entering new fields of application such as the manufacturing, household and healthcare sectors. The requisite safety can be provided by a tactile sensor system, which can be integrated in a floor or applied directly to robots as an artificial skin.
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 carefully transports a sample through a biotech lab where it is surrounded by the routine hustle and bustle. Lab technicians are conversing with one another and performing tests. One technician inadvertently runs into the robot, which stops moving immediately.
An  covering the robot makes this possible. Consisting of conductive foam, textiles and an intelligent evaluation circuit, the sensor system detects points of contact and differentiates between gentle and strong contact. It registers people immediately. The shape and size of the sensor cells implemented in the skin can be varied depending on the application. They detect any contact. The higher the number of sensor cells, the more precisely a point of collision can be detected. A sensor controller processes the measured values and transmits them to the robot or, alternatively, a computer, a machine or production line.
Researchers at the Fraunhofer Institute for Factory Operation and Automation IFF in Magdeburg designed and patented this sensor system in 2008 for its assistant robot LiSA, which stocks incubators and measuring instruments in biotech labs with sample cups and relieves lab staff from such work. Since then the engineers have refined the sensor system for a wide array of applications such as  and flooring. Contact with humans or objects will be reliably detectable in the future, a basic prerequisite for the implementation of robots in human environments without protective barriers.
"Our artificial skin can be adapted to any , including curved or very flat. We use large-area floor sensors to define safety zones that people may not enter", says Markus Fritzsche, researcher at the Fraunhofer IFF. "These areas can be changed dynamically." The tactile skin now also functions as an input medium, for instance, to guide robots by translating contact into motion. "This requires little force. If I touch the robot, it attempts to evade the pressure. Thus, I can direct even a 200 kilogram robot in the desired direction", says Fritzsche describing the system’s advantages. Another of the artificial skin’s distinctive features is the integrated damping elements that additionally diminish any collisions by cushioning impacts.
Diverse variants of the tactile sensor system now exist, the shell material ranging from breathable to waterproof. "This opens entirely new fields of application such as medical engineering or manufacturing", says Fritzsche. "Pressure sensitive flooring is ideal for monitoring workspaces in factories or instantly registering fallen patients in a nursing home for instance. Robots and mobile equipment outfitted with the artificial skin register any collision and brake immediately. In addition, we can provide  grippers a sense of touch and thus detect whether they are actually gripping something."
Numerous variants of the artificial skin have been prototyped. Fritzsche is convinced: "We’ll encounter all sorts of forms of artificial skin in everyday life in the near future."
Provided by Fraunhofer-Gesellschaft (news : web)

mercredi 16 juin 2010

épidermique


épidermique


http://www.synesthesie.com/blog.php?postId=1475


Ecrit par Véronique Godé le 04/01/05

Artistes : 
  • Goulet Olivier

  •  
  • Nordmann Boris

  •  
  • Ait kaci Yacine 

  • Mestaoui Naziha 



  • Bill Viola, Tàpies, Valérie Belin, Louise Bourgeois, Matta, Man ray... Les pièces d’une trentaine d’artistes contemporains disséminées dans tout l’espace du musée, y côtoient des Hieronymus Bosch ou plus proche du sujet, la réalité sculpturale des corps d’un Pierre-Paul Rubens ou de Jean-Baptiste Carpeaux.
    A quelques pas de là, dans l’antre du Phénix et l’espace temps d’un festival (du 22 au 25 novembre dernier) d’autres artistes ont exposé leurs variations sur l’épiderme : vue en coupe après lifting.


    L’interstice

    Dans les sous-sols du Phénix, où sont exposés les mondes virtuels, un lit de six mètres sur quatre convoque le sensuel. Allongée sur le matelas, j’enfile les écouteurs et regarde défiler la vidéo qui me sert de toit. Un paysage de corps filmé en très gros plan passe lentement au-dessus de ma tête comme un scan : sensation étrange et délicieuse de ma propre intimité, je perçois celle des autres couchés à côté de moi, sans pouvoir en discerner les contours. En rupture avec la frénésie d’un festival, Au lieu des autres, la pièce de
    Boris Nordmann est un passage par l’horizontal qui nous ramène au corps.

    Biologiste de formation, Boris aborde le champ des arts plastiques comme un terrain d’expérimentation et investit l’espace public : « plutôt que d’exposer dans un lieu consacré, dit-il, je préfère m’adresser aux gens comme ils sont, là où ils sont ». Dans Exotisme du terrain vague, par exemple il crée une œuvre, une photographie en relief sous un pont parisien. « Là où on attend crottes de chiens et graffitis, dit-il, j’ai mis en scène des plantes vulgaires -qui poussent auprès des rivières-, sur une photo de douze mètres de large: la volupté de leurs formes jaillit en 3D pour qui veut bien glisser la tête dans le cadre de vision. » Boris investit l’interstice, ce n’est pas son seul travail sur le sujet : il fait apparaître des grains de beauté, là où la peau du monde a été scratchée.


    L’interface cybernétique

    « La mutation future de l'homme est souvent abordée par le biais du clonage et des modifications génétiques or l'alternative bionique, basée sur la fusion de l'organique et de l'électronique, me semble plus prometteuse », s’engage Olivier Goulet qui mène depuis dix ans une réflexion sur la peau. Dernière mouture de son travail, le Skin bag une collection d’accessoires et vêtements de peau aux couleurs humaines dont l’artiste habilla tour à tour les intervenants du festival... pour une mue assez réussie, d’ailleurs.


    Il s’agit pourtant d’une peau ridée, brûlée peut-être ? scalpée, et parfois scarifiée, qui ramène à la surface, même ce qu’elle dissimule : oscillant entre régression et anticipation, le Skin bag suscite tous les fantasmes et les angoisses qui se rapportent à la partie organique du corps. « Certains voient mes sacs comme des placentas portatifs. Leur matière troublante et molle évoque la membrane, la muqueuse, des tissus bizarres, autrement dit la partie trouble, voire informe de nous-mêmes. »


    Le travail d’Olivier Goulet pose clairement la question de l’identité, au moment même où la première greffe d’un visage humain soulève un débat d’éthique. Mais sa peau à lui est purement synthétique (du latex ni plus ni moins) et la démarche métaphorique : nous sommes incapables de définir clairement ce qu’est l’identité individuelle et collective. « Le nom, le visage, le souvenir, restent désespérément insuffisants pour nous définir... Les technologies numériques y parviendront t-elles de façon plus juste ? » La question reste posée.


    Territoire prothétique, identitaire, Olivier a d’abord tenté de lire la peau comme une cartographie du corps, que son sens de la provocation a mené à fragmenter, numériser et vendre sur Internet en 1997. Son concept la Vente de Territoire Par Correspondance propose de s'approprier virtuellement le corps de quelqu'un d'autre. « VTPC consistait à brader voire liquider le corps de Gilles Virget, SDF à l’époque, donc sans espace privatif », précise l’artiste. « Ce détail polémique renforce l’idée de peau comme l'ultime frontière qui distingue l’individu du reste du monde. Une critique de notre système économique et social qui repose largement sur le schéma de l'exploitation de l'autre. »


    Conceptuel autant que plastique, le travail d’Olivier Goulet s’inscrit dans une démarche résolument contemporaine qui s’affranchit des sentiers tracés par le milieu artistique : dès 2006, ses Skin bags rejoindront un réseau de distribution commercial mondial, pour un prix public abordable, nous promet-il. Son ambition depuis le départ : trouver des partenaires à la pointe de la recherche dans le domaine des télécommunications et des capteurs en tout genre, capables d’intégrer les premiers composants dans ses membranes.


    Glissement sémantique et réalités hybrides

    Les architecte et designer, Naziha Mestaoui et Yacine Ait kaci, emploient le terme de peau d’information pour définir toute une strate de leur travail. En 2000, année de toutes les prospectives, ils avaient conçu avec le designer de mode Crstof Beaufays et le concours de France Telecom R&D, une écharpe communicante (exposée au Moma en 2001); considérant le vêtement comme une seconde peau qui par le biais d’interfaces intégrées permet une extension des sens dans le virtuel.


    Leur installation i-Skin 2.0 réalisée avec le même designer et le collectif belge Lab[au] propose une modélisation subjective de la personnalité humaine à partir d’un croisement d’informations, symbolisé par la génération d’un avatar de cristal. Cette deuxième peau de personnalité façonnait un objet unique pour chaque visiteur de l’exposition « La beauté » en Avignon.

    Qu’ils s’agisse de métaphores artistiques ou de projets d’ architecture, Electronic Shadow s’efforce depuis cinq ans à construire des passerelles entre réel et virtuel, créant une porosité entre les deux mondes par le biais de l’image vidéo et du réseau connecté. Comme une double peau qui se joue des transparences, une ombre qui n’existe que par la réalité d’un corps.

    Avec 3 minutes2, par exemple, ils augmentent les limites physiques d’un volume réduit par un système de projections et reconfigurent sans cesse le lieu de vie (15M 2), en fonction des activités de la journée. Une mue « architecturale » dont le Japon a tout de suite su reconnaître la pertinence ! (grand prix du Media Art festival 2004). « A l'opposition traditionnelle réel/virtuel, nous proposons une superposition des deux dans des espaces de perception communs », précisent Yacine et Naziha. Ce qu’ils qualifient de Réalités hybrides. Une rétrospective de leur travail fut exposée à la fondation Vasarely d’Aix-en–Provence, jusqu’au 31 décembre, donnant naissance au livre-catalogue du même nom Hybrid realitiesédité en français et anglais par Archibooks-Le Gac+Sauterau éditeurs.


    Pour le cabinet d’architecture Combarel-Marrec, la notion de peau n’est pas non plus une vue d’esprit : dans une brillante démonstration, Emmanuel Combarel a projeté une douzaine de projets retenus (ou pas par ses commanditaires) où les concepts d’enveloppe, de revêtement, de résille... -qu’ils servent des contraintes fonctionnelles de protection, de porosité ou de pure cohérence esthétique-, sont au cœur de leurs préoccupations quotidiennes.

    N’en déplaise aux pourfendeurs d’urbanisme contemporain, un bâtiment, un bloc est ici pris comme un organisme vivant dont la peau unifie un volume sans l’alourdir, agit comme passerelle ou comme filtre avec l’environnement extérieur, l’habille d’une couleur signalétique, unifie l’espace et arrondit ses angles morts.


    L’image est la peau du monde

    En clôture de la journée thématique des E-magiciens, nous fut offerte issue du fonds audiovisuel contemporain de l’INA une sélection d’une vingtaine de films en 3D, fleuron d’Imagina. La plupart ont tout simplement vieilli sauf peut-être, l’excellent (rebutant pour d’autres) film de Bériou, Ex memoriam, où un ordinateur explore la mémoire de sa genèse, énumérant dans un enchevêtrement de bras, de doigts, de chair et de poils, le jargon poético-surréaliste édifiant des chercheurs en IA (intelligence artificielle). Mais le directeur du magazine bimestriel Repérages écume les festivals et poursuit sa veille, car il est assez rare sauf au hasard d’un clip peut-être, d’apprécier des œuvres résolument contemporaines.

    Déconcertante, pertinente et trash la programmation de Nicolas Schmerkin avec Rubber Johnny (Chris Cunningham) (www.rubberjohnny.tv/), Protocole 33 (Benoît Lestang, à suivre), une incroyable construction origamique de l’homme, Chrysalide (Yann Bertrand et Damien Serban-LPA) s’est terminée, après un pub D’H5, Excite, par le plus lisse esthétiquement mais très controversé Flesh (Strikebackfilms.com) d’Edouard Salier.

    Imaginez une modélisation 3D de New York City vue du ciel (just before 9/11 – avant le 11 sept) avec projection versus mapping d’un porno soft à tendance lesbien sur tous les gratte-ciels de la ville. Image ostentatoire, exhibition luxuriante de la chaire, arrive ce qu’il arriva : déflagration, bombardement d’avion, explosions en 3D jubilatoires et puériles, feus d’artifices et bûché des vanités ... jusqu’à ce que la ville se reconstruise. L’image suscite, c’est un fait, des réactions épidermiques variées ! Il est des images qui nous collent à la peau, qui nous hantent ou nous désespèrent. Le docteur Sarah Rosen elle, s’interroge et pose la question à l’envers : l’image peut-elle guérir ?



    Pour en savoir plus sur l’actualité des e-magiciens 2005
    www.arte-tv.com/cultures-électroniques

    Dictionnaire des beaux-arts, Volume 1 Par Aubin Louis Millin


    Carnation ; dans le langage de l'art, ainsi que dans la langue générale , ce mot désigne l'apparence que nous offre dans la naturq la couleur de la peau, et principalement celle du visage ; il signifie aussi l'imitation que les peintres«en font , lorsqu'ils peignent la figure humaine. Il désigne enfin la manière qu'emploient les artistes pour imiter la couleur de la peau et suMout du teint. C'est ainsi qu'on dit des femmes d'un pays qu'elles ont une belle carnation, ce qui veut dire qu'elles ont la peau et le teint blancs, et aussi colorés qu'il le faut. En appliquant ce mot à la peinture , on dit : Rubens donne beaucoup d'éclat à ses carnations ; les carnations de ce peintre sont reconnoissables par les tons brillans et les passages fins qu'il y mêle ; mais les carnations de Van Dyk, non moins recommandablcs ; 'ont plus de vérité.
    L'imitation naturelle de la carnation dans les tableaux est une des parties les plus importantes et les plu* difficiles du coloris. Ijes couleurs de tous les autres cor|js leur sont ordinairement accessoires et ne tiennent qu'à leur extérieur; mais il paroiI que lacarnation de 1 homme, ainsi que sa forme, soit une
    p*arlie constituante. Cette carnation même exprime déjà la vie , par conséquentes différentes gradations et forces de la vie, et une partie du. caractère de l'homme. Le sculpteur ne peut jamais réussir à faire voir toute l'aine de ses figures. C'est ce -qui prouve la grande importance do cette partie de l'art. Les couleurs de la chair sont non-seulement de toutes les couleurs celles qu'on peut le moins déterminer, mais aussi celles qui, par leur fraîcheur et leurs grâces , sont les plus tendres. Il faut donc les traiter avec infiniment de légèreté. On doit éviter, dans les carnations, un coloris rouge , qui représente plutôt une chair écorchée que de la peau ; il ne faut point aussi qu'il y ait ces variétés de teintes éclatantes, comme on en peut mettre sur quelque corps poli, qui re— cevroit la diversité des couleurs voisines. La chair est toujours d'une couleur malte, et elle est mal rendue par un coloris transparent.
    Le terme carnation convient en général aux chairs peintes dans un tableau; mais lorsqu'on veut désigner une partie seulement, on dit qu'elle est bien de chair. Lairesse , dans son grand livre des Peintres , a donné sur cette partie de l'art , ainsi que sur plusieurs autres, des règles qui peuvent faciliter l'étude à celui dont le génie a de ce côté une bonne direction; mais toutes les règles qu'on n'a pas découvert soi-même, ou dont on n'a pas reconnu la vérité par ses propre» méditations, nesauroient être trèsutiles.

    «Portrait de Clara Serena Rubens», vers 161

    Image

    «Portrait de Clara Serena Rubens», vers 1616

    Peter Paul Rubens
    Le portrait de Clara Serena Rubens (1611-1623), peint vers 1616, est l?un des portraits d?enfants les plus célèbres de l?histoire de l?art européen. Il nous présente la fille (alors âgée de cinq ans) née du mariage de Rubens avec Isabella Brant. La ressemblance de la petite fille avec sa mère est évidente. Si le naturel désarmant avec lequel l?enfant fixe l?observateur est atypique de la peinture de portraits de l?époque, il traduit bien la complicité entre le père et sa fille. Rubens manie les couleurs de manière à mettre parfaitement le visage en scène. La carnation chaude offre un habile contraste avec la tonalité bleu-vert de l?arrière-plan et du vêtement de l?enfant. Les joues bien rouges et les reflets sur le nez et le front expriment une vie intense. Le tableau, dont la structure épouse les formes du vêtement de la petite fille, donne dans un premier temps une impression d?inachevé. Il est probable que l?artiste qui destinait certainement ce portrait à un usage privé et non à la vente n?avait pas l?intention de s?attarder sur ces parties du tableau. Manifestement, Rubens s?est concentré sur l?essentiel de son sujet, le visage de sa petite fille.
    © Collections du Prince de Liechtenstein, Vaduz - Vienne

    L'embryogenèse tégumentaire


    L'embryogenèse tégumentaire


    Tous les tissus et les organes du corps humain naissent de deux feuillets épithéliaux : l’endoderme et le mésoderme. La peau n’échappe pas à la règle : le premier donne l’épiderme et le second, derme. Il leur faut cinq mois pour constituer un système tégumentaire complet.


    embryogénèse

    Au commencement
    Des blastomères au blastocyte
    • Environ trois jours après la fécondation, le zygote (ovule fécondé) est constitué de blastomères, des cellules qui forment une sphère solide appelée morula. Celle-ci continue sa progression vers la cavité utérine tandis que son nombre de cellules ne cessent d’augmenter.
    • Au 5e jour, elle atteint son but où une sécrétion riche en glycogène, le lait utérin, y pénètre pour la nourrir durant son développement. Quand la morula compte 32 cellules, le lait utérin s’accumule entre les blastomères et les repousse à la périphérie. Elles se réorganisent alors en grappe de plusieurs centaines autour d’une cavité remplie de liquide, la blastocèle,et prennent le nom de blastocyste. La transformation se poursuit pour aboutir à la formation de deux structures distinctes : l’embryoblaste et le trophoblaste.

    Trois feuillets primitifs
    • Environ huit jours après la fécondation, les cellules de l’embryoblaste se différencient pour donner deux feuillets : l’hypoblaste ou endoderme primaire et l’épiblaste ou ectoderme primaire. Les cellules de ces deux structures forment ensemble un disque plat : le disque embryonnaire didermique.
    •Environ quinze jours après la fécondation, le disque embryonnaire didermique se transforme en disque embryonnaire tridermique avec trois feuillets embryonnaires primitifs : l’ectoderme, le mésoderme et l’endoderme. De deux premiers feuillets dériveront tous les tissus et organes du futur corps humain, dont la peau.

    L’épiderme
    L’ectoderme, composé d’épithélium, qui recouvre totalement l’embryon, va évoluer durant la grossesse pour former l’épiderme.

    Entre la 6e et la 11e semaine
    • Avant la 7e semaine : l’ectoderme est composé d’une seule couche de cellules compactes.
    • 7e semaine : les cellules de l’ectoderme se divisent pour former une mince couche protectrice de cellules aplaties appelée périderme et une couche basale.
    • 11e semaine : les cellules ectodermiques fabriquent une nouvelle couche de cellules située entre le périderme et la couche basale, la couche intermédiaire. Ses cellules produisent de la kératine et deviendront les kératinocytes. L’épiderme apparaît en même temps que des saillies, les crêtes épidermiques qui s’enfoncent dans le derme. Des mélanoblastes, issus de la crête neurale, pénètrent dans l’épiderme où ils se différencient en mélanocytes responsables de la couleur de la peau.
    • De la 9e à la 12e semaine : des invaginations de la couche basale s’enfoncent dans le derme sous-jacent pour donner naissance aux glandes sébacées et aux follicules pileux.
    • 12e semaine : Des macrophagocytes intraépidermiques, produits par la moelle osseuse rouge, migrent en quantité vers l’épiderme.
    • 21e semaine : les cellules péridermiques se sont desquamées peu à peu et à ce stade, ont totalement disparu.
    • 4e au 6e mois : les cellules de Merkel, récepteurs sensoriels, apparaissent.

    Le derme
    Le mésoderme, composé de tissu conjonctif aréolaire, forme un tissu embryonnaire lâche, le mésenchyme.

    Entre la 11e semaine et le 5e mois
    • 11e semaine : les cellules du mésenchyme se divisent et commencent à former des fibres de collagène et des fibres élastiques. Des portions du derme s’enfoncent dans l’épiderme, où elles font saillies en réponse aux crêtes épidermiques, ce sont les papilles du derme qui renferment des capillaires, des corpuscules tactiles et des terminaisons nerveuses libres.
    • 12e semaine : les bourgeons pileux, invaginations de l’épiderme dans le derme, apparaissent.
    • 14e semaine : les extrémités distales des bourgeons pileux se renflent et ils se transforment en bulbe pileux. Les cellules situées au centre de ce dernier donnent la matrice qui forme les poils et les cheveux. Les invaginations du bulbe, les papilles du chorion, se remplissent d’un mésoderme qui sert de support à des vaisseaux sanguins et les récepteurs sensoriels cutanés.
    • 18e semaine : les cellules périphéri-que du bulbe pileux donnent la gaine épithéliale. Le mésenchyme du derme donne la gaine du tissu conjonctif et le muscle arrecteur du poil.
    • 4e mois : les glandes sébacées apparaissent au côté des follicules pileux auxquels elles restent attachées.
    • 5e mois : les sécrétions sébacées se mélangent aux cellules péridermiques desquamées et aux poils pour former le vernix caseosa, une substance qui couvre et protège la peau du fœtus exposée au liquide amniotique.

    Après la naissance
    La croissance
    Jusqu’à ce qu’il atteigne sa taille définitive d’adulte, le corps est soumis à une forte croissance osseuse. Certaines zones peuvent croître de 20 % entre l’enfance et l’âge adulte.
    • De de 0 à 2 ans, la croissance est très rapide (25 cm dans la première année, 12 cm dans la 2e année).
    • De 2 ans à la puberté, la vitesse de croissance devient régulière (5 cm et 2 kg par an environ).
    • À la puberté, la croissance s’accélère de nouveau avant de s’achever vers 16 ans chez la fille, 18 ans chez le garçon. La peau suit évidemment cette croissance avec un rythme de réplication cellulaire très intense jusqu’à la puberté pour suivre l’évolution du corps.

    Chez l’adulte
    La peau est l’organe le plus lourd et le plus étendu en superficie. Elle couvre environ 2m2 et pèse de 4,5 à 5 kg. Son épaisseur est de 1 à 2 mm sur la majeure partie du corps (voir la fiche sur la peau).

    embryogénèse

    mardi 15 juin 2010

    la lumière

    Le malentendu des icônes


    Il n’y a jamais de source de lumière à l’intérieur de l’icône car la lumière est supposée venir de et par l’icône elle-même. L’emploi de l’or participe à ce symbolisme, comme la technique de peinture, qui s’élabore de la couleur la plus foncée à la plus claire. La carnation pure et assez claire des personnages est une manière de symboliser leur lumière intérieure. Dans beaucoup d’icônes de la crucifixion, le Christ mourant ou mort est figuré avec une carnation sombre contrairement aux autres personnages saints qui y sont représentés. Un cas particulier toutefois pour les icônes représentant la Transfiguration, ce sont les vêtements blancs qui en sont le symbole. (La Transfiguration est un épisode


    http://www.centpapiers.com/le-malentendu-des-icones/2761/

    Diptyque de Melun (vers 1452


    Diptyque de Melun (vers 1452) 
    Jean Fouquet a ici représenté la Vierge sous les traits d'Agnès Sorel. La Vierge d'Anvers, à la carnation d'une extrême pâleur, entourée d'anges rouges et bleus (des chérubins et des séraphins), se détache de façon frontale d'un fond bleu abstrait


    http://www.memo.fr/article.asp?ID=MOD_REN_011

    L'art français du XVe siècle, à l'instar de l'art allemand, subit de plus en plus nettement l'influence de l'école flamande. Le peintre Jean Fouquet - auteur du Diptyque de Melun (vers 1452) et de plusieurs portraits, dont celui de Charles VII (vers 1450-1460) - et Enguerrand Quarton - à qui l'on doit une Vierge de miséricorde (1452) et la célèbre Pietà de Villeneuve-lès-Avignon (vers 1454-1456) - se montrent cependant également sensibles à l'art contemporain italien. En introduisant dans leurs S uvres des éléments de clarté et de stabilité, ils parviennent à une fusion, unique en son genre, du poids de la tradition et du dessin réaliste tenant d'un art du portrait où transparaît le vécu personnel.